To be or not to be......un professionnel de santé ??
- Situation 1 :
« Madame/ Monsieur, en tant que professionnel de santé, même si votre test Covid est positif mais que votre schéma vaccinal est complet, vous pouvez venir travailler avec les EPI et les règles de distanciation adéquates car vous êtes indispensables à la gestion de crise de la pandémie .» Dixit l’Assurance Maladie
- Situation 2 :
« Madame/ Monsieur, la maîtresse de votre enfant est positive à la Covid, la classe est fermée. Nous vous demandons de venir au plus vite chercher votre enfant. »
..... »Mais je suis assistant(e) dentaire reconnu(e) professionnel de santé par l’ARS depuis 2016 et mon enfant doit pouvoir bénéficier d’un accueil prioritaire ? Je vous ai fait parvenir par mail mon bulletin de salaire et une attestation de présence indispensable de mon praticien/ employeur.»
.....« Votre profession ne figure pas sur les listes transmises le 7 janvier par l’ARS aux chefs d’établissements scolaires. Le problème s’était déjà posé en mars 2020. Je regrette mais il faut venir chercher votre enfant au plus vite . »
Les listes ont depuis été modifiées mais pendant 15 jours, il fallait à nouveau vivre dans l’angoisse de devoir quitter le cabinet, les patients, laisser en plan notre praticien, la salle de sté etc.....
Un peu de sarcasme (car il faut toujours essayer de rire des situations les plus anxiogènes) : j’aurai rêvé que le Ministre de l’Éducation Nationale ou le Directeur de l’ARS dont je dépends soit pris d’une pulpite carabinée et qu’appelant son Chirurgien- Dentiste, ce dernier lui réponde que le cabinet était fermé car son assistante devait garder ses enfants, cas contacts négatifs, faute de ne pouvoir accéder au Protocole d’accueil prioritaire de personnels indispensables à la gestion de crise sanitaire (...;))))
Une cause supplémentaire de stress, comme si nous n’en n’avions pas assez depuis bientôt 2 ans entre l’exposition quotidienne à un virus de plus en plus contagieux, le port des EPI (masque sur le visage 9h par jour, sans compter la surblouse, les chaussons et la visière), l’obligation vaccinale, les comportements de plus en plus irrespectueux des patients, la cadence de rendez-vous exponentielle et les protocoles d’asepsie et d’accueil de plus en plus élaborés (si nous ne mourrons pas de la Covid, les fenêtres ouvertes en plein hiver et l’inhalation des produits désinfectants auront sûrement raison de nos poumons....).
Voici des exemples parfaits de l’ambiguïté de notre statut : nous sommes devenus plus que jamais de bons petits soldats de la Santé mais à l’inverse de nos collègues des établissements publics, nous n’avons bénéficié d’aucune prime de l’état, personne n’a pensé à nous applaudir les soirs de confinement et nos organisations syndicales ont dû arracher aux forceps une augmentation du taux horaire conventionnel de 3,5 % alors que les soins dentaires ont augmenté de près de 20 % sur l’année 2021 (source Assurance Maladie).
Mais ce qui est risible, c’est que nos Chirurgiens- Dentistes avaient eux-même été oubliés par l’ARS !
L’ONCD communique sur le nouveau logo des cabinets dentaires....mais pas un mot sur ce nouveau raté.
Je vous invite à consulter leur groupe Facebook: leur communication sur les réseaux sociaux n’est absolument pas en phase avec les attentes de leurs membres et des personnels de cabinets.
Vivraient-ils dans une bulle, à l’abri de tout ce qui se passe?
Penseraient-ils que la valorisation de nos métiers passe par du visuel quand nous attendons du concret : évolution de notre métier, augmentation de salaire, embauches, réflexion sur la pénibilité grandissante, les burn-out à répétition ?
Certains praticiens n’hésitent pas à critiquer cette institution en total décalage avec nos quotidiens.
Certains praticiens collaborent en total respect et confiance avec leurs employés.
Certains praticiens ne comprennent pas cette vision passéiste et souhaiteraient voir évoluer leurs assistant(e)s vers le niveau 2, et pouvoir ainsi améliorer la qualité du parcours dentaire de leurs patients ainsi que l’acquisition des savoirs et l’évolution salariale de leurs collaborateurs.
L’ensemble de la profession dentaire est méprisé par notre Ministère de tutelle et s’il n’y avait pas nos représentant syndicaux pour monter au créneau et dénoncer cette énième situation d’absence totale de considération, ce n’est sûrement pas sur les représentants nationaux de nos praticiens que nous pourrions compter.
Nous sommes forts de représentants investis et au plus près de nos attentes car ils sont sur le terrain (....ou plutôt dans les cabinets).
Là où certains entendent prendre des décisions du haut de leur tour d’ivoire, totalement déconnectés de la réalité d’une salle de soin, de la gestion des patients et des difficultés quotidiennes.
Je pense au confort et à la qualité d’exercice de mon/mes praticien(s).
J’ai pour seule ambition quotidienne la qualité et la technicité de mes connaissances au service des patients.
Je suis professionnelle.....DE SANTÉ !!!
Et si fière de l’être.
Ne laissons personne sous-entendre l’inverse.
Laetitia
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